Datcha partie

Bon,

Ce matin après une petite nuit enroulée dans la couette comme à la maison, j'ai entamé ma journée sans but par une recherche active d'un boulot sur le net. Déjà qu'à la maison je pointe, c'est pas pour faire la grasse mat à l'hôtel. Et puis je vais bien finir par intégrer le fait que les pépettes ne se reproduisent pas toute seule.

Entre temps j'ai du m'acheter du matos: culottes, t-shirts, chaussettes. Eh oui car je suis partie avec mes frusques sur le dos et pis c'est tout. J'ai rien mangé dans la journée, j'ai fait la chasse aux lentilles de contact toute la journée.

Ma vie passionnante vous interpelle, je m'empresse donc de vous la raconter: je suis partie aussi avec mes cul de bouteille sur le nez. Il est hors de question que je me balade plus longtemps avec.

Evidemment ma correction est telle qu'il est mathématiquement impossible que je trouve des lentilles à ma vue comme ça. Dans la ville où je me trouve, BINGO LOTO, c'est la ville qui a le plus d'opticiens en france, si si. Je le sais parce qu'au bout du 20ème, j'ai demandé combien ils étaient dans ce patelin de daube à pas stocker des lentilles. Le monsieur m'a bien précisé :"ici c'est la ville qui compte le plus d'opticiens, alors vous allez bien finir en trouver un". J'ai du le sentir avec mon radar infaillible (désolée jusque là pas d'histoires de fesses...). Et là Oh miracle j'ai trouvé une paire de dépannage et une super fille avec qui j'ai copiné tout de suite. Elle a monté sa boutique toute seule à 29 balais, mon idole :)

Donc on a mangé ensemble ce soir. Cela m'étonne toujours de ne connaître personne et pouf baguette magique quelqu'un de sympathique rentre dans votre champ de vision (multiplié par 10 dans mon cas avec ma bigleusité).

Trouver une pote, facile

mais du taf, huuum pas sûre....

Voilà,

j'ai regardé les autres longtemps. Je n'avais rien à dire.

Ce soir on m'a mise dehors, je vais peut être enfin avoir des choses à dire.

J'entame ce blog en espérant tenir ma route à la sentence qui m'a été balancée à la figure :" casse-toi de la maison", et  ce après une petite bagarre qui a coûté la vie à mon gilet moumoute.

Je pars avec ma putain de caisse qui ne braque pas et mes larmes qui me brûlent. J'arrête pas de chialer ma mère.

J'ai rappelé la gentille personne en question, je vous rassure futurs Datchaddicts, il a plus de tords que moi. Donc je l'ai sonné plusieurs fois et je lui ai dit que j'avais peur. On s'est souvent disputé je lui ai demandé de partir. Comme une moule ventousée à son rocher, il n'est jamais parti plus loin que le tabac du coin.

Je vais me greffer une paire de valseuses et je vais tenir un peu. Et même si je reviens demain matin, pffff, au moins j'aurai commencé ce blog.

Il a bien raison, c'est un moment béni pour le passer.

Oui car l'aventure c'est l'aventure, mais je ne vais pas me peler les miches dans ma bagnole sous pretexte que je suis contre mon gré  libre de contraintes de vie familiale par ce dimanche soir de décembre. Hum, je ne serais pas en train de faire passer mon deux pattes à queue pour un monstre là ?

si

En même temps, là là je ne suis pas au fond de mon lit à moi, à écouter d'une oreille de mère aux aguets les ronflements de mes enfants et de mon con de chien.

Au lieu de cela, je suis sur l'ordinateur de la partie commune de l'Ibis, avec un aquarium d'eau saumâtre à ma droite avec des  scalaires grands comme des granules d'homéopathie et une pauv petite lampe de chevet sur ma gauche qui éclaire l'Asus VW220D, dans le presque noir car à minuit passé, visiblement, c'est extinction des feux.

J'en chie des ronds de chapeaux pour donner une apparence à ce blog.

Bon j'arrête il se rapproche avec sa bête à roulettes.